Japon - Mont Fuji

Whisky japonais

Depuis une quinzaine d’années, le whisky japonais connaît un véritable engouement à l’international. Un succès qui s’explique par sa personnalité. Les whiskies japonais se distinguent en effet par leur grande élégance et leurs arômes parfaitement fondus. Naturellement, la France, qui compte un grand nombre d’amateurs de malt, n’échappe pas à ce phénomène. Le succès du whisky japonais a d’ailleurs ouvert la voie à plusieurs pays orientaux, Inde et Taïwan en tête.

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whisky_japonais-COFFRET TOKINOKA
Tokinoka
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Tokinoka Black sherry cask Whisky japonais
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L’histoire du whisky japonais

Lorsque le film Lost In Translation de Sofia Coppola sort en 2003, il ne se vend que 5 000 bouteilles de whisky japonais en France, seul pays européen qui en importe. Bill Murray – qui joue un acteur sur le déclin parti tourner une publicité pour Hibiki 17 ans au Pays du Soleil Levant – va être le détonateur d’une petite révolution. Le public découvre alors que le Japon figure dans le top 5 des pays producteurs. Et que cette tradition remonte déjà au début du XXème siècle. Masataka Taketsuru, le père du whisky japonais est à l’origine des deux principales sociétés productrices. Après avoir séjourné en Écosse où il rencontre sa future femme, Jessica Cowan devenue Rita Taketsuru, il est embauché en 1924 par Torii Shinjiro, le fondateur de la société Suntory, pour construire et diriger la distillerie Yamazaki. Désireux de voler de ses propres ailes, il monte sa propre société, Nikka, et construit la distillerie Yoichi en 1934 sur l’île d’Okaïdo. Dans l’ombre de Suntory (Yamazaki, Hakushu, Hibiki) et Nikka (Yoichi, Yamazaki, Taketsuru), plusieurs distilleries de whisky japonais ont vu le jour par la suite.

Le whisky japonais et ses distilleries

Fuji Gotemba appartient aujourd’hui au top 3 du whisky japonais. Cette distillerie a été créée en 1973 dans la préfecture de Shizuoka (sud-est de Tokyo, sur les flancs du mont Fuji à
620m d’altitude) par le brasseur Kirin, le canadien Seagram et l’Écossais Chivas.
Aujourd’hui pleine propriété de Kirin, elle est équipée de 4 alambics à repass mais aussi d’un doubler identique à celui de la distillerie Four Roses et de deux colonnes. Cet équipement lui permet de produire 2 000 000 litres d’alcool pur (l’équivalent d’un peu plus de 7 000 000 de bouteilles) par an, répartis entre whisky de grain et whisky de malt. Jota Tanaka, le master blender maison, veut s’inscrire dans l’art de l’assemblage japonais. Il a élaboré le tout premier whisky japonais Single Blended au monde. Dans le sillage des trois acteurs majeurs, elles sont une dizaine d’autres distilleries à tirer leur épingle du jeu, dont Chichibu (2008), Shinshu (1985) ou Eigashima (White Oak en anglais, 1984) dont la licence de distillation remonte à 1919. Malgré sa toute petite capacité de production (et seulement 5 mois de distillation par an), elle commercialise le blend Tokinoka.

Le whisky japonais, quid des volumes

Le succès du whisky japonais a fait fondre les volumes disponibles comme neige au soleil. Ce qui a entraîné une hausse des tarifs (totalement irrationnels pour les embouteillages des distilleries fermées comme Hanyu et Karuisawa) et la mise à disposition des stocks sur allocation. Dans ce contexte, d’autres pays exotiques ont pu se faire remarquer.
L’Inde a été le premier d’entre eux car il compte de nombreux « whiskies ».
Cependant, la plupart d’entre eux – distillés à partir de la sève du sorgho, pas du grain – ne respectent pas les législations européennes ou américaines. D’où un développement réduit qui ne concerne que les distilleries de malts. C’est donc bien Taïwan qui pourrait rafler la mise avec des unités de productions conçues comme les Écossaises et un climat – tropical – qui accélère le vieillissement sous-bois. Un atout non négligeable lorsqu’il faut produire beaucoup et vite pour satisfaire la demande.