Rhum Guadeloupe
La Guadeloupe était autrefois surnommée l’île à sucre, c’est dire l’importance de la culture de la canne sur l’île. S’il y a eu jusqu’à plus de cinquante distilleries, elle compte aujourd’hui neuf distilleries de rhum agricole en activité, et une de rhum de mélasse. Son terroir d’exception et le savoir-faire des hommes contribuent à produire chaque jour de vrais et grands rhums.
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Rhum de Guadeloupe et traditions
En Guadeloupe, les distillateurs sont restés fidèles à la colonne à distiller en continue, ce qui donne naissance à des rhums magnifiquement aromatiques. Si on y ajoute les deux terroirs d’exception que sont Basse-Terre, humide et volcanique, et Grande-Terre, sèche et calcaire, on comprend aisément pourquoi les rhums de Guadeloupe flirtent autant avec l’excellence. Situés entre l’Océan et la mer des Caraïbes, les Antilles sont aujourd’hui reconnues pour la fabrication du rhum. Ses rhums agricoles comme ses rhums vieux sont recherchés et appréciés par les connaisseurs.
L’histoire du rhum en Guadeloupe
Découverte par Christophe Colomb en 1493, la Guadeloupe est tout d’abord sous domination espagnole. Appelée Karukera en langue arawak, c’est-à-dire « l’île aux belles eaux », elle est colonisée par les Français au début du XVIIe siècle. Très vite, ils se lancent dans la culture de la canne à sucre et dans la production de rhum. Le plus ancien document témoignant d’une distillation d’eau-de-vie de canne à sucre, date de 1667 : on le doit au père Jean-Baptiste du Tertre. Quant au Père Labat, il a largement contribué au perfectionnement de l’industrie du sucre en recourant aux moulins-à-vent en Grande-Terre, dépourvue de cours d’eau, et aux moulins à eau en Basse-Terre. La Guadeloupe, qui a compté jusqu’à une cinquantaine de distilleries, était alors surnommée « l’île à sucre » et, en matière du rhum, la concurrence était déjà vive avec la Martinique. Aujourd’hui, outre l’île principale, la Guadeloupe se compose également de Marie-Galante, des îles des Saintes et de la Désirade. Elle compte neuf distilleries de rhum agricole en activité et une de rhum de mélasse. Dans la région montagneuse de Basse-Terre, se situent les distilleries Bologne, Carrère, Longueteau, Reimonenq, Séverin et Bonne Mère, cette dernière ayant la particularité de produire du rhum de mélasse. Bologne est l’une des plus anciennes propriétés sucrières de Guadeloupe. Connue pour ses rhums blancs, depuis quelques années, elle se consacre également au vieillissement de ses eaux-de-vie.
Les distilleries de rhum en Guadeloupe et leur histoire
Inaugurée en 1930, la distillerie Carrère est rebaptisée Montebello lors de son rachat dans les années 60. La distillerie Espérance, fondée sur le domaine du Marquisat de Sainte-Marie, en 1896, est la plus ancienne de l’île. Elle produit les rhums Longueteau et Karukera. La distillerie Reimonenq a vu le jour en 1914, à Sainte-Rose, au nord de Basse-Terre, à l’initiative des frères Fernand et Joseph Reimonenq.
L’histoire du Domaine Séverin remonte au début du XIXe siècle lorsqu’un certain Monsieur Séverin achète l’Habitation Bellevue. En 1966, la distillerie est modernisée. Les rhums du Domaine de Séverin sont réputés pour leur profil très aromatique et leur complexité. D’autant qu’en matière de vieillissement, les chais renferment une très grande variété de fûts.
À Grande Terre, où la canne à sucre est largement cultivée, se trouve uniquement la distillerie Damoiseau, le principal producteur de rhum de Guadeloupe. En 2017, elle a fêté ses 75 ans et, sous la houlette d’Hervé Damoiseau, elle a entrepris d’importants investissements afin de développer sa capacité de production. Elle est équipée de trois colonnes de distillation très modernes et doit son succès au profil aromatique floral et fruité de ses rhums. Damoiseau peut aussi se targuer d’abriter dans ses chais le plus grand stock de rhums en vieillissement de l’île. À Marie-Galante, il y a trois distilleries : Bellevue, Bielle et Poisson. La distillerie Poisson, qui vu le jour en 1863, produit le rhum Père Labat, l’un des plus réputés de Marie-Galante. S’il s’agit de la plus ancienne distillerie de Marie-Galante, c’est aussi l’une des plus petites du monde du rhum. Elle possède néanmoins 150 hectares de champs de cannes à sucre. Elle est équipée d’une magnifique colonne en cuivre et commercialise aussi bien des rhums blancs que des rhums vieux.